I love… chanter !

C’était le week end dernier. Quoiqu’en affirmaient les médias locaux, l’annulation de « I love techno » était déjà dans les tuyaux… et nous n’étions ni informés, ni pas vraiment… concernés. En rangs serrés (50 personnes à Sainte-Croix de Quintillargues, avec le foyer rural le samedi, 50 autres à Nîmes dans une initiative du quartier Richelieu le « beau dimanche »), nous étions les artistes inconnus de la culture de proximité : les Zbroufs et leur sous-marin… John, ici, le Cabaret du Vin, là, avec bien sûr le soutien résolu de l’Acte Chanson et des publics ravis, enthousiastes.

… Etrange sentiment en vérité d’être à la fois au coeur d’une véritable aventure artistique, de plus en plus proche des gens, que ce soit en milieu rural ou urbain… mais aussi à l’écart quasi absolu d’une culture dominante vouée à la multitude et à l’absence de sens, et finalement par cela même rendue impossible.

Reconnaissons volontiers que les moyennes d’âge des événements dont il est ici question, ne se superposaient pas vraiment, traduisant même leur appartenance à des mondes différents, quasiment opposés, s’ignorant les uns les autres avec persistance et quasi brutalité… Est-ce un mal ? Une nouvelle difficulté ? Les soubresauts ultimes du monde en train de changer ? Si quelqu’un en doute, qu’il sache que nous continuerons de chanter, c’est au moins presque aussi indispensable que de respirer !

… Et les voleurs se mirent à crier : aux voleurs !

Une rumeur nous revient, portée par les vents de Saint-Gély-du-Fesc : on aurait piqué dans la caisse !

… Oui ! On aurait piqué dans la caisse et les « sauveurs » s’appelleraient « J’ai rendez-vous avec vous », cette bande organisée qui, non contente de nous voler le festival Brassens de Saint-Gély, se justifie aujourd’hui par rumeurs interposées, soigneusement distillées et toutes plus malveillantes les unes que les autres. N’y aurait-il qu’une seule personne pour le croire, je tiens à dire ici, haut et fort, que, non seulement il n’y a rien de vrai dans cette rumeur, mais qu’au contraire, depuis 2006, l’Acte Chanson a toujours tenu financièrement le festival, payant les factures, épongeant les déficits, bouchant les trous, renonçant même parfois à facturer certaines de ses prestations…

Oui ! Sans nous le festival Brassens de Saint-Gély n’aurait jamais existé.

D’ailleurs chacun peut en juger.

En effet, à l’inverse de cette pratique de la rumeur, nous avons au contraire toujours joué cartes sur table, publiant par exemple dès le mois de novembre 2013 les comptes du festival qui font apparaître la dette de « J’ai rendez-vous avec vous » à notre égard… Car cette dette existe bel et bien. (Voir le dossier « La vérité sur le festival de Saint-Gély » sur ce même blog).

Alors ? Ceci explique-t-il cela ?

Veut-on à tout prix masquer par exemple que, plusieurs mois avant le clash de décembre 2013, dès le début de l’existence de « J’ai rendez-vous avec vous », le trésorier (moi-même) ne recevait aucun des documents bancaires attestant des dépôts, des retraits, etc… Que le président de l’association faisait lui-même, sans en référer à quiconque, des factures qu’il adressait aux communes, rédigeait des demandes de subventions sans qu’aucun membre du bureau soit mis au courant ni de la demande, ni de son contenu… J’en passe et des pires.

Toujours est-il qu’à ce jour, non seulement « J’ai rendez-vous avec vous » nous a volé le festival Brassens 2014, mais nous doit aussi quelques milliers d’euros pour éponger ses dettes de 2013 à notre égard… Et ceci n’est pas une rumeur !

 Jacques Palliès

Droits à l’assurance chômage : le scandale continue !

Où en est-on dans l’application des nouvelles règles d’indemnisation du chômage des artistes et techniciens du spectacle ?

La CGT Spectacles Languedoc Roussillon communique :

Non seulement la convention du 14 mai issue de l’accord du 22 mars baisse les droits des chômeurs indemnisés, (y compris les artistes et techniciens intermittents du spectacle), non seulement depuis le 1er octobre, des dizaines d’intermittents du spectacle ayant commencé par s’ouvrir des droits au régime général s’y retrouvent coincés par un rechargement automatique au régime général avec des heures pourtant effectuées dans le spectacle,… mais nous découvrons que Pôle emploi a publié fin octobre « discrètement » des règles nouvelles qui n’ont pas été discutées même par les signataires de la convention !

Ainsi « les heures de création en résidence d’artistes sont exclues » de l’annexe 10. De même, dans certains cas, se réinscrire en n’ayant ne serait-ce qu’une seule journée de travail au régime général à l’issue de ses droits aux annexes 8 et 10, peut faire basculer dans le régime général. De plus comme pour tous les demandeurs d’emploi, les recours en cas de réclamation de trop perçus ne seront plus suspensifs : les allocataires devront régler les sommes réclamées (en remontant sur trois ans), même en cas de contestation.

Sans en référer aux organisations syndicales, même signataires,  l’UNEDIC et Pôle Emploi ont interprété les textes de la façon la plus dure pour écarter le plus possible d’intermittents du régime des annexes 8 et 10 (sur instruction du MEDEF ?) !

Bref la concertation sur les annexes 8 et 10 fait du surplace, la convention commence à produire de gros dégâts bien que le nouveau différé soit suspendu, l’ancien s’appliquant toujours. Nous demandons d’urgence un avenant contredisant ces interprétations abusives.

Nous mettons à disposition de toutes et tous les explications de Pôle Emploi sur la nouvelle réglementation issue de la convention du 14 mai 2014, y compris leurs explications fallacieuses. VOIR

Notons enfin que l’Unedic n’a toujours pas publié ses circulaires pour une réglementation qui s’applique pourtant … depuis le 1er juillet !

Hip ! Hip ! Hip ! Hourra !

Et donc, comme on nous l’a signifié, nous attendons une convocation chez les gendarmes ! A Montpellier !…

Histoire de compléter sans doute les deux interventions policières auxquelles nous avons eu droit pendant les 4 jours du festival Brassens de Saint-Gély… Un record j’imagine que tous les organisateurs de festivals Brassens en France et dans le monde vont se disputer. Qui sait ?

Certes n’est pas comique universel qui veut (comme dirait Bel Retsuor) et tout ça donnerait plutôt dans le Guignol ou le comique troupier… Alors, après les gendarmes, aurons-nous le pétomane en tête d’affiche du prochain festival Brassens de Saint-Gély ?

Jacques Palliès

Renouveau…

Après plusieurs semaines de réflexion ce site-blog de l’Acte Chanson et de ses artistes est en train d’être remanié (nouvelle maquette, nouveau contenu). Nous reprenons pourtant sans attendre sa publication que plusieurs événements avaient interrompue et notamment le vol du festival Brassens de Saint-Gély-du-Fesc qui aurait mérité un blog à lui tout seul (voir la « vérité sur le festival de Saint-Gély » auquel nous allons ajouter de nombreux autres documents),

A venir donc ces jours-ci la reprise de la plupart de nos rubriques et notamment la présentation des prochains concerts des artistes de l’Acte Chanson.

Marche et/ou grêve : nouvelle étape dans la lutte des intermittents

En ce début de mois de juin la lutte des intermittents, des intérimaires et précaires de toutes sortes, entre dans une nouvelle étape. En effet les grands festivals dont les collectivités locales sont si friandes, sont sur le point de débuter et les pouvoirs publics, contrairement aux engagements pris, n’ont toujours pas réagi à la demande de ne pas agréer le pseudo « accord » du 22 mars dernier. Or, après la publication du chiffrage de cet accord, « ce sont bien les chômeurs qui vont supporter l’essentiel des économies annoncées » disent les intermittents… De quoi relancer donc la lutte en la portant aussi sur le plan économique…
A Montpellier et dans l’Hérault où vont démarrer les premiers grands rendez-vous de théâtre et de danse, les choses se précisent et risquent d’aboutir aux premières décisions de grêve. Plusieurs réunions sont annoncées
par le Mouvement unitaire qui rassemble les syndicats et les grandes associations du secteur
Lundi 2 juin : 12h Assemblée Générale extraordinaire au Domaine D’o – Espace Micocouliers avec les équipes techniques et artistiques du Printemps des Comédiens. A 17h, le même jour, un appel à manifester est lancé au Centre de formation d’apprentis de l’industrie (CFAI) de la ZAC Aftalion – 14 rue François Perroux à Baillargues). Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture et Porte-parole du Gouvernement viendra en effet y présenter les grands axes du dispositif du pacte d’IR-responsabilité et de solidarité. La « tournée des ministres » commence.
Mardi 3 juin : : 19h30, nouvel appel à manifester au Domaine d’O – (Tram arrêt Malbosc)
à l’occasion de l’inauguration du Printemps des comédiens. La Fédération CGT Spectacle a déposé un préavis de grève illimitée à compter de ce même 3 juin .
Samedi 7 juin et dimanche 8 juin : Réunion de la Coordination nationale des intermittents et précaires. Lieu et déroulé à préciser… Contact par https://www.facebook.com/cip.languedoc.roussillon
Mardi 17 juin : : 19h00 – Festival Différé au Rockstore à Montpellier
Concert de soutien au mouvement unitaire contre l’accord du 22 mars 2014 (participation aux frais 10€)
Lundi 19 juin : : 9h00 : Appel à manifester à la Direction régionale de Pôle Emploi – 600, route de Vauguières. « Pôle emploi nous enterre avant de nous avoir tués ! » disent les syndicats. (Une Invitation est lancée aux employeurs du Réseau Culture et Spectacle pour une matinée de présentation et d’échange.)
Ils ne pourront pas dire : on ne savait pas !

Radio Clapas, Festival Brassens… Le retour des chevaliers d’industries… culturelles

Quatre anciens présidents de Radio Clapas, une des plus anciennes « radios libres » de Montpellier : Claude Frigara, Jean-Paul Gambier, Robert Sabatier et Henri Talvat membre fondateur, viennent de publier un communiqué dans lequel ils dénoncent le putsch fomenté par trois salariés pour s’emparer de la radio, sans souci « du projet radiophonique dont Radio Clapas est partie prenante… »

Face à la campagne de communication orchestrée par le trio, à la fois dans la presse, auprès des artistes, des pouvoirs publics et des auditeurs,…, « La manipulation n’a que trop duré » déplorent les signataires qui se sont vus exclus du conseil d’administration, radiés même de l’effectif des adhérents. Or « quelles fautes ont donc commises les exclus ? » interrogent-ils… « Une gestion chaotique » répondent leurs détracteurs, selon un propos rapporté par la presse.

Et pourtant ! Rien depuis la création de la radio, il y a 25 ans, ne semble accréditer cette thèse. Au contraire !… Alors quel avenir pour Radio Clapas ? Quel avenir dans un contexte culturel pour le moins agité et des difficultés objectives pour tous les médias ?

J’ai eu l’occasion de dénoncer plusieurs fois ici même un triste syndrome qui tend à se multiplier en milieu de culture : le syndrome des « chevaliers d’industrie » qui profitent des saccages provoqués par la domination de plus en plus affirmée des marchands et des institutions sur la création culturelle pour en guetter les miettes, sans la moindre vergogne, guidé par leur seul désir (de fortune !!, de gloire !!!), sans respect pour les professionnels du secteur, ni les besoins des populations… Prêts à tout ! Comme l’étaient les chevaliers d’industrie du 19ème siècle dans le flot du développement sans limite, et surtout sans morale, du capitalisme.

A la quête grossière et acharnée du profit financier s’ajoutent aujourd’hui les volontés institutionnelles d’en extraire à tout prix un profit politique… On ne compte plus par exemple les rachats de théâtres, de festivals, de moyens de communication, qui concentrent une large partie du secteur culturel entre les mains de quelques financiers, définissant de façon de plus en plus précise le champ des « industries culturelles »… On ne compte plus les interventions directes des régions, des départements, des villes, se servant tous de leurs « grands événements » pour définir leur politique en matière de culture et en espérer les fruits auprès d’un public de consommateurs soigneusement formatés et inconscients des manipulations à l’œuvre… Et que dire des grands équipements, souvent démesurés, qui accompagnent ces volontés politiques, alors que tout devrait se passer dans la proximité…

C’est dans ce climat malodorant que tentent de s’imposer des personnages pour lesquels la culture n’est qu’un instrument de leurs ambitions, même les plus éhontées.

La colère de Claude Frigara dénonçant le putsch du groupe qui s’est emparé de Radio Clapas, l’illustre de façon éclatante, comme ce qui s’est passé à Saint-Gély-du-Fesc autour du festival Brassens en montre les limites minables.

Qu’importe dans cet autre exemple que le travail de militants soit bafoué, le professionnalisme de l’équipe organisatrice nié… L’intérêt des habitants ? Ridiculement réduit à la dimension d’un Clochemerle… La place des artistes ? Strictement limitée au produit dont ils sont porteurs… Les élus ? Les bénévoles ? Pervertis par les prises de position qu’on leur impose… dans un climat d’intrigues et de manipulations… « Après nous le déluge ! » disait-on à à l’époque des chevaliers d’industrie. « Enrichissez-vous ! » clamaient certains sans la moindre hésitation morale… « Nous avons tous les droits ! » disent aujourd’hui leurs descendants mesquins.

Jacques Palliès

L’heure aux visions

Le week end dernier, pour la cinquante neuvième fois, nous avons eu droit à la grande messe du concours de l’Eurovision de la Chanson.
Lorsque j’étais enfant, à une époque où mes parents ne possédaient pas encore la télévision, nous regardions la magique lucarne chez mes cousins à Sète. Là, tout le monde écoutait religieusement, ébloui pour ne pas dire extasié, la fine fleur de l’Europe chantante. A la fin, nous avions droit aux tant attendus : Italy three points, Germany two points, Nederland one point… Ah ! Quel exotisme ! Et quelle inquiétante suprématie de la langue anglaise !
Puis, au fil du temps, le ringardisme de l’événement s’est de plus en plus affirmé.
Si, dans le temps, sans produire des chefs d’œuvres bouleversants, le grand prix de l’Euro pouvait faire entendre quelques ritournelles sympas, avec des interprètes dignes de ce nom, maintenant on en cherche.
Il faut aujourd’hui avoir la foi chevillée au corps et à l’âme pour ne pas être euro-septique devant la piètre qualité de la chanson proposée et, s’il est une chose avérée, c’est que l’Europe chantante prend avec ce concours les spectateurs pour des jambons.
Comment l’Europe peut-elle recueillir des voix avec de telles voix ? Je pense particulièrement au fabuleux groupe Twin Twin et sa chanson « La Moustache » qui a terminé bon dernier alors que la barbe a triomphé. Comme quoi ce n’est pas la moustache qui fait le Brassens ou le Ferrat.
Dernièrement il y avait dans le Midi Libre une interview de Jean-Paul Cara, compositeur d’origine montpelliéraine qui vit aujourd’hui à Nébian. Fin mélodiste, il composa la musique de la chanson « Comme un enfant » qui, interprétée par Marie Myriam, remporta l’euro de 1978. Toutefois, comme l’a remarqué notre ami Christian Stalla, cette mélodie est très proche de celle de la musique du film Saco et Vanzetti, « Here’s to you » chantée par Joan Baez et… Tino Rossi. En 1982 Jean-Paul Cara a encore une fois remporté l’euro en tant que compositeur sur un texte de Pierre Delanoë « La paix sur terre ». Il a aussi composé « 1, 2, 3 » chantée par Catherine Ferry et « Humanum » par Jean Gabilou…. Peut-être faudrait-il penser au Nébianais pour l’an prochain ?
La France a essayé de remporter la dure épreuve avec Patricia Kaas, Angun, Sébastien Tellier… rien n’y fit, et je ne parlerai pas de Jessy Matador chanteur olé olé. En vérité il y a là de quoi regretter le concours Voix Libres que nous organisions à Montpellier voici quelques années.
Mais soudain il semble qu’une lueur d’espoir brille dans le tunnel français du marasme créatif du grand prix de l’Euro : Régine se proclame candidate pour la version 2015. Elle n’aura à ce moment-là que 87 ans ! On attend cependant la candidature probable d’Annie Cordy et de Line Renaud, voire de Charles Aznavour. Leo Marjane qui a fêté ses cent ans l’an dernier est également demandée sur scène, on ne sait jamais !

Jean-Pierre Leques

Aux voleurs !

23 mai 2014, une triste date pour moi, pour nous militants de l’Acte Chanson. Certes ce pourrait être une nouvelle guerre en Ukraine ou en Palestine qui provoquerait notre tristesse, une nouvelle tuerie au Mali, en Centrafrique, au Nigéria qui engendrerait notre indignation, de nouvelles fermetures d’entreprises annoncées en France ou en Europe, de nouvelles atteintes portées au régime d’indemnisation du chômage des intermittents du spectacle… et je sais que cette liste pourrait s’allonger presque indéfiniment. Or de quoi s’agit-il ? Comme au 19ème siècle le développement effréné du capitalisme avait engendré l’apparition d’individus prêts à tout pour s’enrichir , l’état du monde dans lequel nous baignons aujourd’hui a fait réapparaître des individus prêts à tout pour faire aboutir leurs seuls projets, même les plus minables.
… Et c’est ce qui vient de se passer dans le Grand pic Saint-Loup, un territoire que l’on imagine voué à la beauté des choses, au naturel apaisé des relations entre les hommes et qui se révèle en fait, lui aussi, en proie au laid, au dégueulasse, à la petitesse et à la mesquinerie… Oui ! Ici, des individus, avec peut-être des complicités institutionnelles, se sont arrogés le droit de s’emparer d’une manifestation devenue quasiment emblématique pour les lieux et les gens : le festival Brassens de Saint-Gély et ses dérivés dans les villages de la communauté de communes pourtant créés, animés, gérés depuis 2006 par l’Acte Chanson, à la demande de la ville de Saint-Gély-du-Fesc. Le fait est qu’à la fin du premier trimestre 2013 une association locale a été créée pour aider au fonctionnement du festival et notamment son financement… Par quel cheminement cela s’est-il traduit par l’élimination de l’Acte Chanson et de son principal animateur ?
Rien ne tient debout dans le dossier monté de toutes pièces contre nous et qui accumule les mauvais coups, comme cette annonce brutale en décembre 2013 que nous n’étions plus rien dans l’aventure, les mensonges, les contre-vérités, avec leurs cortèges de violences morales, les intrigues, les manipulations enfin et la perversion des relations humaines qu’elles entraînent…
La création du festival ? C’est à l’Acte Chanson seule qu’elle appartient. La direction artistique et la régie générale ? Toujours confiées à l’Acte Chanson par la ville de Saint-Gély en 2011, 2012 et 2013. Ce n’est qu’à cette dernière date qu’est apparue l’association locale imposée par la communauté de communes et qui regroupe quelques bénévoles ayant rejoint l’aventure au fil du temps… Or c’est là qu’ont commencé les manœuvres allant aujourd’hui jusqu’à mettre en cause notre probité dans la gestion, ou encore la qualité même de notre travail.
Je le dis avec force et un sentiment de dégoût : ce qui est en train de se passer à Saint-Gély, à Saint-Mathieu, et ce soir 23 mai à Murles avec un premier concert organisé sans l’Acte Chanson, (là où nous devions programmer un autre rendez-vous), est scandaleux. Sans que les artistes choisis en aient évidemment la moindre responsabilité, c’est à la mesure de l’équipe qui s’est toujours refusé à toute discussion pour mieux mener sa barque et poursuivre son travail de voleurs.
Brassens avait donné sa guitare à celui qui la lui avait dérobée… Nous ne tendrons pas l’autre joue !

Jacques Pallies

Intermittents : l’action continue !

Tandis que se poursuit à Montpellier l’occupation de la DRAC Languedoc Roussillon par plusieurs dizaines de militants du Mouvement Unitaire (qui rassemble la plupart des organisations en lutte contre le pseudo accord du 22 mars concernant l’indemnisation du chômage)… Tandis que Mathieu Grégoire, co-auteur du rapport public de février 2014 : « Quelle indemnisation chômage pour les intermittents ? » donne au théâtre des Treize vents une conférence sur le même thème… Tandis que partout en France montent la colère et la volonté d’agir… Tous préparent, dans l’action, la grande « marche pour la Culture » dont une nouvelle étape doit avoir lieu, dans toutes les grandes villes françaises en ce samedi 17 mai.