Vin des poètes : Le dernier intermède…

 

Pour arriver enfin au bout, permettez-moi de vous offrir ce surréaliste dessin de Desclozeaux réalisé pour les vingt ans de Trinque Fougasse… Superbe n’est-il pas ?! En tous cas pour moi il est la conclusion rêvée pour ce Vin des Poètes virtuel, sublimé par le multimedia et qui nous a permis depuis plus de six mois d’aborder également le vin des peintres comme celui des musiciens… Une vraie aventure dont je suis particulièrement fier et à laquelle je suis heureux d’associer tous ceux, auteurs, passeurs, amis, qui m’ont permis d’accéder aux oeuvres.

Mais place à présent au temps du livre matériel, objet précieux s’il en est, que quelques uns voudraient enfermer dans le carcan des corporatismes, mais qui restera à jamais l’espace concret de la liberté.

Le Vin des Poètes paraîtra « pour de vrai » en octobre prochain ! Qu’on se le dise !

2 réponses sur “Vin des poètes : Le dernier intermède…”

  1. Enivrez vous

    Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
    Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise, Mais enivrez-vous, Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé , dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; Enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

    Charles Baudelaire

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