Pour reprendre ici notre chronique sur le Vin des Poètes, nous avons choisi cette chanson du madrigaliste Dufreny, membre éminent mais aujourd’hui totalement oublié du Parnasse contemporain qui accueillit hier les milliers de poètes que connut le 18ème siècle en France dont on dit qu’il fut un siècle sans poète alors que c’est notre conception trop restrictive de la poésie qui est sans doute en cause.
Pauvre ermite, je veux t’en croire,
C’est un grand bien
De n’avoir rien, de ne désirer rien :
Mais désirer du vin, d’en avoir et d’en boire
C’est, ce me semble, un plus grand bien.