La CGT Spectacles Languedoc Roussillon communique :
Alors qu’est entamée la longue procédure de traduction de l’accord du 22 mars dernier en convention Unedic, celle-ci devant être soumise à l’agrément du ministère, les coups bas continuent :
Ainsi le bureau de l’Unedic du 29 avril vient d’être annulé purement et simplement. Il devait pourtant permettre d’exposer le projet de convention, c’est-à-dire l’ensemble de la règlementation applicable aux demandeurs d’emploi, et aux intermittents du spectacle en particulier.
De même, les organisations déjà signataires de l’accord du 22 mars (Medef, Cgpme, Upa, Cfdt, Cftc, Fo) sont à nouveau en pleine discussion non officielle pour modifier le calcul du différé d’indemnisation apparu un quart d’heure avant la fin de la négociation et dont nous avons démontré qu’il est très violent à l’égard de tous les bas et moyens revenus de nos métiers.
Nous apprenons encore – par un article des « Echos » – que l’accord modifiant ce différé mais abaissant le plafond de cumul (salaires + indemnités) est prêt !
En fait, la négociation de couloir continue entre les seuls signataires. Nos propositions ne sont toujours pas étudiées : la démocratie continue d’agoniser …
C’est ainsi que nous sommes obligés d’attendre confirmation de la date du 6 mai comme rendez-vous de « négociation » pour annoncer une grande journée de mobilisation !
Les prochains rendez-vous à Montpellier sont donc pour l’instant les suivants:
– Mardi 29 avril : rendez-vous à 14h (attention changement d’heure) à la DIRECCTE Place Paul Bec, (prévoir du temps pour action à suivre.)
– Jeudi 1er mai : Avec l’ensemble des salariés et des demandeurs d’emploi, contre l’austérité, pour l’emploi, le service public et les droits sociaux ! Parce que les politiques d’austérité en cours et à venir portent atteinte à la pérennité des politiques culturelles, à l’audiovisuel public, mettent en danger les budgets nationaux et locaux et donc la création. Parce que nous refusons les ponctions opérées sur les salariés les plus modestes, les retraités, les détenteurs de minima sociaux, Parce que nous contestons les modalités de la négociation parfaitement déloyales opérées à l’Unedic et son résultat profondément injuste pour les demandeurs d’emploi, salariés intérimaires et intermittents,
Nous exigeons donc que le gouvernement refuse d’agréer le texte du 22 mars et nous le dirons unitairement le 1er mai…
Enfin, parce que nous refusons une gauche de renoncement « faible avec les forts et dure avec les faibles », nous rappellerons aux gouvernants leurs engagements pris quand ils étaient dans l’opposition…
Tous dans la rue le 1er mai !