Un vieil immeuble du centre ville de Montpellier. Comme pour beaucoup d’entre eux, une fois la porte d’entrée poussée, une cour intérieure dévoile de grandes fenêtres dépossédées de leurs meneaux et, sur le côté, les volées d’un escalier décoré de balustres. La hauteur des étages laisse deviner la hauteur des plafonds dans les appartements… Marie-Christine Harant qui fut journaliste culturelle au Midi Libre, accueille les arrivants, 20 à 25 personnes maximum, réunies sur réservation, qu’on ne connaît pas toutes, mais qu’on reconnait pour les avoir nécessairement croisées dans l’une ou l’autre des salles de spectacle de la ville. Décor improbable datant d’un quotidien oublié et que l’artiste choisi accapare comme il le peut, ou le veut…
Olivier Morin ce soir-là dit ses textes les plus récents inspirés par les bêtes, « les bêtes et lui plus exactement comme le dit le titre de la lecture qu’il est venu offrir et qui annonce peut-être une évolution du poète vers le conte, vers les histoires telles que Jean-Pierre Chabrol aimait les raconter… Des poèmes et des meuglements de vache jalonnent le parcours. Discrètement on jubile. Une heure pas plus ! Car voici le temps du buffet partagé, des accolades à l’artiste, du verre de vin mâché et commenté. De petits groupes se découvrent, se retrouvent autour d’une idée, d’un projet. On échange des adresses, on sourit, on s’interpelle une dernière fois… On sait où se retrouver !
En cherchant la date du Pet au diable, je tombe sur ce billet qui m’a beaucoup touchée. Au 22 donc pour fêter ton ouvrage
un partie du navire est restée accrochée au rocher du souvenir…Le capitaine chenu a tenu la barre, le voyage nous a accosté sur l’île de la poésie en chansons…merci Jean pierre, Jacques, Patrick et les autres matelots!
rediriger le messages ci-dessus vers les commentaires sur la soirée au Pet au Diable…erreur de navigation…eviter un écueil! merci