Dany si terne

Le chanteur qui fait l’actualité, aussi présent dans les médias que Frank Dubosc, c’est le très célèbre, très modeste et très fier de l’être Dany Brillant, le roi de la salsa saucisson beurre rance, le Buena Vista Social Club en con dansé, le Cumpay Segundo du pauvre beauf carotte – qui ne fait pas avancer l’âme- le chantre mou du « son » loukoum dégoulinant, le titi et gominé, matou vu comme je danse bien, le chanteur afadi de fadaises en fa dièze.
Il suffit d’aller sur le P.A.F et paf, on prend dans le pif ce qu’il y a de plus pauvre : la cascade mielleuse de l’ami Dany, de l’amidoné.
Vous l’avez sans doute compris, j’en ai marre de cette tare triste. Le mois dernier chez Ruquier les deux snipers, eux qui tirent à boulet rouge sur tout ce qui écrit, joue, chante, et parle ont été d’une condescendance redoutable envers lui : « ô que c’est beau ça rappelle Aznavour », « quelle jolie musique, quelles belles paroles… ». Même topo chez Frank-Olivier Gisbert qui n’est pourtant pas Patrick Sébastien : « cher maître je vous en prie ayez la fraternelle amabilité de me susurrer Suzette la belle chanson sur laquelle j’ai levé la standardiste de la maison de l’ORTF à l’époque ».
Le Brillantissime nous explique que ses textes sont travaillés, car quand ce pamphlétaire virulent chante « laissez-nous passer la jeunesse est pressée » – ô Dieu la belle rime – il s’adresse aux égoïstes de la génération de 68 qui n’ont pas laissé la place aux jeunes…, ça c’est de la chanson engagée – attention Dany tu risque la censure !
Mais qu’on se rassure les textes de Dany Brillant sont pensés avec la tête de la Victoire de Samothrace et écrits avec les coudes de la Vénus de Milo.
Si on m’offre le disque de Dany Brillant, c’est promis je me mets au Ball trapp car en fin de compte ce chanteur n’a de Brillant que la gomina qu’il passe sur ses cheveux.

2 réponses sur “Dany si terne”

  1. Ah! (interjection exprimant un sentiment vif) et puis bonne année…La plus brillante possible…
    J’ai bon espoir quand je vois la Tour Eiffel et notre décennie miraculeuse qui nous pousse si prestement au confin du siècle des luminaires…

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