Lorsque les chroniqueurs de disques n’ont pas grand-chose à dire sur un artiste ils qualifient ce dernier de dandy. Tout de suite ça en jette. Bien sûr cela ne veut rien dire car ce n’est pas parce qu’Oscar Wilde était un dandy dandinant qu’il était un bon écrivain, mais enfin placer le mot dandy permet de remplir un article… Aussi avons-nous eu droit au dandy Dimoné, au dandy Alain Chamfort, au dandy Alain Bashung et même mal rasés et oscillants les regrettés Serge Gainsbourg et Fred Chichin ont été dandyfiés à titre posthume…
Actuellement les journalistes politiques ont aussi ce travers : ils nous parlent d’un président de la république bling-bling… ça veut pas dire dandy ça ?
Mais après tout n’est-on pas toujours le dandy de quelqu’un ? Moi-même lorsque j’avais des velléités artistiques et que je courrais les auditions (à l’époque on n’avait pas encore inventé les castings) on m’a toujours dit : revenez nous voir dandy z’ans quand vous aurez fait des progrès…