Moi, je crois que c’est le syndicat d’initiatives de Brive-la-Gaillarde qui a fomenté cette opération baptisée « Hécatombe » par un certain Brassens…
Après tout les flics ne sont pas si bêtes d’avoir attendu 60 ans, ou presque, pour prendre enfin leur revanche et prétendre faire taire Georges – 30 ans après sa mort !- en interdisant sa chanson… Et j’ai bien dit « en interdisant » car on ne peut appeler autrement la mise au placard d’un inconnu nantais, puis de quelques Toulousains, parce qu’ils ont osé chanter « Hécatombe » au nez et à la barbe de policiers…
Il est vrai que parlant des pandores en voie d’extinction grâce à l’action gendarmicide que l’on sait, Georges écrivait : « Moi j’bichais car je les adore sous la forme de macchabés ! », ce que des milliers de rappeurs dans le monde ne cessent depuis de répéter – pas tout à fait avec les mêmes octosyllabes, mais tout de même… – en tous cas avec les mêmes conséquences judiciaires…
Ferrat lui, dans sa chanson « Hou ! Hou ! Méfions-nous ! », se contentait de gloser sur les mœurs à la mode en usage dans les commissariats : « Dieu seul sait quel fut mon supplice quand je lui grimpais sur le dos / Mais pour une fois que la Police on peut la baiser comme il faut… »
Le Léo Ferré post soixante-huitard appelait lui le pavé salvateur qui, inévitablement, devait finir sa course dans la tronche d’un flic (« Comme une fille »)…
Beaucoup d’autres sans doute, même des repentis, dont on va redécouvrir avec appétit les œuvres anarcho-meurtrières…
Ils sont très forts à Brive.
… Et Claude Guéant se masturbait tout triste.