Hécatombe !

Moi, je crois que c’est le syndicat d’initiatives de Brive-la-Gaillarde qui a fomenté cette opération baptisée « Hécatombe » par un certain Brassens…

Après tout les flics ne sont pas si bêtes d’avoir attendu 60 ans, ou presque, pour prendre enfin leur revanche et prétendre faire taire Georges – 30 ans après sa mort !- en interdisant sa chanson… Et j’ai bien dit « en interdisant » car on ne peut appeler autrement la mise au placard d’un inconnu nantais, puis de quelques Toulousains, parce qu’ils ont osé chanter « Hécatombe » au nez et à la barbe de policiers…

Il est vrai que parlant des pandores en voie d’extinction grâce à l’action gendarmicide que l’on sait, Georges écrivait : « Moi j’bichais car je les adore sous la forme de macchabés ! », ce que des milliers de rappeurs dans le monde ne cessent depuis de répéter – pas tout à fait avec les mêmes octosyllabes, mais tout de même… – en tous cas avec les mêmes conséquences judiciaires…

Ferrat lui, dans sa chanson « Hou ! Hou ! Méfions-nous ! », se contentait de gloser sur les mœurs à la mode en usage dans les commissariats : « Dieu seul sait quel fut mon supplice quand je lui grimpais sur le dos / Mais pour une fois que la Police on peut la baiser comme il faut… »

Le Léo Ferré post soixante-huitard appelait lui le pavé salvateur qui, inévitablement, devait finir sa course dans la tronche d’un flic (« Comme une fille »)…

Beaucoup d’autres sans doute, même des repentis, dont on va redécouvrir avec appétit les œuvres anarcho-meurtrières…

Ils sont très forts à Brive.

… Et Claude Guéant se masturbait tout triste.

Tu te rappelles, Frédéric ?

J’étais une bonne chanson… – Oui ! je sais ! Henri Salvador a écrit et chanté la même chose il y a 45 ans, mais ça ne fait rien : J’étais une bonne chanson ! – Mon nom ? Ou plutôt, mon titre ? C’était « Frédéric »… Vous vous souvenez ? Bien sûr je m’adresse à ceux qui ont un certain âge, parce que je suis née au début des années soixante, juste avant que les yéyés fassent leurs premiers dégats… Et ça faisait : Je me fous du monde entier / Quand Frédéric me rappelle / Les amours de nos 20 ans… C’était bon !

Mon père s’appelait Claude Léveillée, auteur-compositeur-interprète canadien qui m’a donné beaucoup de grandes et de petites soeurs, et même des demi-soeurs quand des gens comme Gilles Vignault par exemple écrivait des paroles sur sa musique… Certaines de ces chansons sont même allées se nicher dans la bouche d’Edith Piaf. Excusez du peu !

En vérité, mon père a fait mille choses. C’était, comme disaient les journalistes d’alors, « un artiste protéïforme ». Il fut aussi acteur au cinéma et à la télé. Il a écrit des scénarii, composé des comédies musicales,…, pendant près de 50 ans. Robert Charlebois le considérait comme son grand frère… Hélas, le 10 juin dernier, je suis devenue orpheline. A 78 ans mon père s’en est allé pour jouer sur le piano céleste au paradis des musiciens…

Depuis, je suis très triste… Mais je sais aussi que si quelqu’un écoute ou chante une de ses chansons, où qu’il soit mon père doit faire un large sourire… Tu te souviens Frédéric ?

Adieu Ricet !

Ricet Barrier, c’était la déconnade, l’oeil pétillant façon Dom Pérignon – à poil sous la bure – le sourire malicieux, genre écolier fripon, prompt à dégainer le verre pour un apéro kir ou communard, mais surtout c’était un artiste, un chanteur-poète comme on les aime ici, comme on en veut… Ah ! Oui ! Comme on en veut à la Camarde d’avoir fauché le troubadour !

Avec Ricet, on n’était pas dans le showbiz avec grand orchestre, paillettes et ricettes en body autour de lui… Juste une guitare, un banjo ou un ukulélé, et une voix, celle du canard Saturnin de nos enfances, et c’était parti, parti pour la poésie, l’émotion, l’humour avec juste ce qu’il fallait de gauloiseries pour se fendre un peu la pipe…

Adieu Ricet ! Si nous on a la larme à l’oeil, y’en a qui doivent se poiler au paradis !

Tous à la manif du 1er mai !

Le SFA ( Syndicat Français des Artistes) appelle tous les artistes-interprètes à participer aux manifestations unitaires qui auront lieu à travers le pays ce dimanche 1er mai.

Les raisons pour une mobilisation massive des artistes ne manquent pas: les théâtres ferment, les ressources des compagnies diminuent, les jours de tournage se compriment, les salaires fondent, les droits voisins sont bafoués, les droits sociaux sont menacés, le pouvoir d’achat des actifs et des retraités regressent …

En même temps, nous devons exprimer notre solidarité avec les nombreux peuples en lutte contre les dictatures brutales ou qui, s’étant débarrassés de régimes autoritaires, se battent pour reconstruire une société juste et de l’espérance.

C’est aussi la dernière fête des travailleurs avant le début de la campagne présidentielle. Nous aurions tort de nous priver de cette occasion pour exprimer haut et fort nos doléances et nos revendications!

Tous à la manif à 10h dimanche à Montpellier (re ndez-vous au Peyrou).

Pour lire la déclaration intersyndicale pour le 1er mai, tapez : http://www.cgt.fr/Solidarite-internationale-et.html

Pour lire le texte lu aux noms de la Fédération du Spectacle CGT et du Syndeac lors de la récente cérémonie des Molières, tapez : http://www.fnsac-cgt.com/actulong.php?IDactu=116

Salut Jean-Claude !

Quelques lignes pour dire adieu à quelqu’un qui a quitté récemment le monde de la chanson : Jean-Claude Darnal né à Douai le 24 juin 1929 et qui a définitivement rangé sa guitare et son banjo le 12 avril dernier.

Sa carrière avait commencé au début des années 50. Il avait d’abord fait la manche à Saint-Germain-des-Prés puis…un tour du monde avorté. Ses chansons avaient eu du succés, interprétées par Edith Piaf, Juliette Gréco, Pétula Clark, les Frères Jacques, les Compagnons de la Chanson, Eddie Constantine et Raoul de Godewarsvelde (à qui il avait donné « Quand la mer monte »)

Lui-même avait enregistré de nombreux disques, même ces dernières années. Il appartenait en fait à cette génération de chanteurs victimes de la vogue et de la vague yéyé.

Au milieu des années 60 il fut aussi animateur d’émissions pour enfants à la télévision.

Marié à la comédienne allemande Uta Taeger, il fut enfin le chantre de l’Europe et du rapprochement des peuples qu’il prona avec une grande sincérité dans sa chanson « Les chemins de l’Europe ».

Salut Jean-Claude ! Bienvenue au paradis des ch’tis !

De la culture, des festivals…

Grâce à notre ami Alain Garcia nous avons pris connaissance d’un remarquable éditorial sur le blog d’un certain Aristide. En voici la transcription (sous le titre : « De la Culture, des festivals, de l’argent public et surtout de la critique de tout ceci »).

L’intérêt de l’article que l’on peut lire à l’adresse Internationales de la guitare : 390 000 € de subventions et des interrogations est évident. Il met en lumière la collusion des politiques et des industriels du spectacle qu’ils soient sous forme associative ou commerciale. Par ailleurs, chose qui n’est pas toujours connue des gens il met en évidence la survie totalement artificielle ( commercialement parlant ) de tous ces événements culturels de grande envergure médiatico commerciale.

Toutefois, la critique reste un peu frileuse et ne va pas à l’essentiel : les activités « culturelles » qui ont la faveur d’un large public sont précisément celles qui bénéficient de l’argent (des  subventions des collectivités essentiellement ) qui coule à flot alimentant la publicité et les manœuvres de marketing. Le lien est évident ici entre les diverses composantes du pouvoir : les médias, le pouvoir politique, les commerçants du show biz. Où est la culture là dedans ? uniquement dans les têtes des moribonds illusionnés qui fréquentent ces lieux de culte (plutôt que de culture ! ) que sont les grands festivals subventionnés.

On se souvient de la prestation de Josuah Bell, talentueux violoniste reconnu dans le milieu ‘classique’, qui a bien voulu se prêter à l’expérience suivante : il a joué gratuitement dans le métro de Washington offrant sa musique à des milliers de gens qui passaient. Bilan : seules 7 personnes se sont arrêtées. Le soir même pour écouter le même Josuah Bell à  l’auditorium de la ville les prix d’entrée étaient astronomiques et la salle était comble ! certains évoqueront bien sûr l’argument de l’empressement que subissent les citadins dans le métro pour justifier l’absence de réactions des passants à sa musique. C’est largement insuffisant… car l’essentiel est ailleurs.

La culture au sens d’un questionnement sur le monde et des réponses que chacun peut y apporter est complètement absente de ces manifestations « culturelles » ; leur signification ne tient qu’à l’enrobage. La forme ( commerciale ) y précède largement le fond. La fonction première de ces événements ( outre le fait de ‘faire marcher le commerce’ ) est l’hypnose qu’ils produisent sur une ( faible ) partie de la population. Cette hypnose est nécessaire à la bonne marche du système. A chacun son monde : la fascination de la technologie ( bagnoles, gadgets électroniques, …) pour une partie des cadres et petits cadres sous cultivé(e)s, les fringues pour les un(e)s, les voyages pour les autres, etc… tout ça relève de la même subordination à l’ordre du monde : consommez et restez tranquilles ! on peut être de surcroît certain que le spectacle prend d’autant plus le pas sur le contenu que l’apparence culturelle est plus insistante. Le consommateur des festivals est l’humain le plus illusionné car il croit vraiment être au contact de la culture.

Autant dire que les organisateurs de festival qui se plaignent de ne pas avoir assez d’argent ( ou d’argent public ) ne voient dans leur ‘misère’ que le manque d’argent et de moyens pour accéder à un statut de star qu’ils envient et convoitent. Prouvant ainsi qu’ils ne valent pas ( toujours ) mieux que ceux qu’ils envient. Quand ils évoquent leur manque d’argent, celui ci est du reste tout relatif car beaucoup de ceux qui n’ont aucune ou quasiment aucune subvention pourraient bien les voir comme des nantis au même titre que les Internationales de la Guitare.  On ne peut même pas dire que ceux qui n’ont rien soient les heureux détenteurs de la vraie culture car souvent ils sont tout comme les ‘riches’ : envieux de ceux que les autres ont ; et ils possèdent les mêmes schémas attristants dans la tête.

Si l’on peut déplorer que de très nombreux gogos préfèrent dépenser 50 € au zénith pour voir un navet avéré mais ‘vu à la télé’, plutôt que de prendre le risque de voir pour pas cher un groupe de musiciens locaux dans un concert tout près de chez eux, on n’est pas sûr du tout que les organisateurs de spectacles locaux et les artistes eux mêmes – fussent-ils locaux – n’ont pas dans leurs têtes le même environnement idéologique que les promoteurs de l’industrie du spectacle. Sans en avoir les moyens bien sûr. 

Je crois vraiment que cet article mérite d’être pris en compte. N’est-ce pas ? 

 

Merci… et bravo !

Oui ! Merci à celui qui nous a permis de prendre trois jours sans internet en s’attaquant à notre messagerie électronique : un clic et tout s’efface, et vous perdez des heures à essayer de tout récupérer, avant – désespéré – de faire appel à un spécialiste qui, en quelques heures encore, vous rétablit tout… Oui ! Merci… et bravo ! Car ça ne sert à rien d’autre qu’à emmerder et c’est bien ce qu’il voulait démontrer… Du moins je crois !

Johnny soit qui mal y pense !

L’idole des jeunes de cinq générations – Johnny Halliday himself – a sorti un nouveau disque, et ce qu’il y a de surprenant pour moi, c’est l’aspect de ce disque collector, celui que vont s’arracher les fans inconditionnels et qui se revendra à prix d’or d’ici quelques années… Je vous en fais juge : sur le boitier du disque on voit Johnny les bras en croix (mais pas dans la poussière); l’idole  (au look Salut les Copains  plutôt qu’Optic 2000) est attachée sur une croix avec une pudique guitare pour masquer sa virile nudité… Et c’est là que je suis resté atteré, choqué, baba : aucune réaction dans les médias, silence radio. J’ai presque envie de dire : Monseigneur Lefèvre reviens, ils sont devenus mous !

Mais que font donc en effet les catholiques intégristes ? Alors qu’ils s’indignent pour un crucifix pieusement conservé dans un peu d’urine (aux propriétés sanitaires bien connues). Ne sont-ils pas choqués par ce blasphème qu’est la représentation du Seigneur sur la croix par un chanteur subversif, alcoolique, camé, hédoniste, amateur de jeunes femmes… ?

Dans le temps, lorsque John Lennon avait déclaré que les Beatles étaient plus célèbres que Jésus, un vent de sainte colère et d’indignation bénie avait soulevé les soutanes du Landernau vaticanesque. Quand Martin Scorcese avait sorti son film « La dernière tentation du Christ » on avait failli assister à une vraie croisade. Quand l’affiche du film de Godard « Je vous salue Marie » représentant la Vierge crucifiée avait commencé à être placardée, le pape avait chié des bulles et l’excommunication coulait à flot. Mocky lui aussi avait fait scandale avec une affiche montrant des anges à l’identité sexuelle dépourvue de toute ambiguité et on avait du les retirer des couloirs du métro parisien…

Or voilà que Johnny fait pire et on s’en fout. cela paraît normal au plus fondamentaliste des cathos, pas de levée de boucliers chez l’autorité ecclésiastique… Bientôt en vérité on va remplacer les cantiques par les chansons de Johnny. Plus de « Je vous salue Marie », mais un « Oh ! Marie, si tu savais »; pendant la messe des morts on chantera « dans la poussière les bras en croix » ou « requiem pour un fou »; pour célébrer le Seigneur, on entonnera « Que je t’aime » ou « Si j’étais un charpentier »…

Devant cette inertie complice, il faut se rendre à l’évidence : Johnny a un statut à part, il est sanctifié et le blasphème en fait est de s’attaquer à lui. D’autant plus que c’est un miraculé : lui aussi est ressucité, sorti du coma. J’ai d’ailleurs eu confirmation de tout cela dernièrement à la télé au cours d’un reportage sur les guérisseurs. On y voyait un de ces thaumaturges soignant ses clients grâce à un tableau représentant Johnny superstar. En effet, grâce à l’énergie cosmique émanant du modèle et se traduisant par des craquements en des endroits précis, le thérapeute pouvait aisément diagnostiquer la pathologie de sa patientèle. Ah ! que c’est le foie, le pancréas, la rate, le gésier, répondait l’oeuvre d’art ! Ah ! que c’est le dos… Si j’osais, je conseillerais pour plus d’efficacité un tableau de Laetitia la sainte qui a sauvé la vie de son mari…

A Montpellier le 15 août, on célèbre Saint Roch, gageons que  ce sera bientôt Saint Rock n’Roll !

J’en ai marre de ne pas chanter mes chansons !

Attention, ceci appartient au domaine de la confidence, de l’aveu : âmes sensibles, s’abstenir !

Telle est en tous cas la vérité : j’en ai marre de ne pas chanter mes chansons… A peine si je peux en glisser une à un détours du Grand chemin des crêtes de l’Hérault. Pour le reste de mes spectacles, tintin ! Pas de Palliès chez Ferrat, évidemment ! Pas de Palliès dans Paris ! Quelques musiques sur des poèmes dans le Cabaret du Vin, et les musiques des poèmes de Jean Tardieu… That’s all, folks ! Certes, j’ai bien l’impression de faire en effet (et de plus en plus) un métier : celui de chanteur doté d’un petit talent de passeur d’émotions, de sens… J’ai bien l’impression d’être dans la passion autour de la chanson, en multipliant les initiatives, les spectacles… Mais où est mon art ? Où sont mes créations personnelles ? Mes chansons quoi ?!

Personne bien entendu ne prétendra qu’elles sont trop moches et qu’elles ne méritent pas d’exister, cela obligerait à les écouter pour se justifier… Alors, y’a-t-il une loi secrète qui décrète qu’hors du grand showbiz (ne plaisantons pas tout de même) seuls les moins de 12 ans, de 15 ou de 25, peuvent signer et faire entendre de nouvelles chansons ? Y’a-t-il une règle (hé ! hé !) qui oblige à passer par les fourches de quelque producteur minable pour exister ?

Je le dis pour moi, mais aussi pour les dizaines, les centaines de créateurs de chansons qui existent aujourd’hui en France : les dés sont pipés et il y a vraiment péril en la demeure. Pour de basses questions d’argent, de profit, c’est tout un pan de la culture populaire de notre pays qui est en train de se perdre… Alors, oui ! J’en ai marre de ne pas chanter mes chansons, de ne plus entendre (qu’à de rares exceptions) celles de tous ceux que j’ai croisés au fil des années… Parlez-moi de Goldman ou de Barbelivien, je vous répondrais Leprest ou Michèle Bernard,…, parlez-moi de Obispo ou de Delerm, je vous répondrais Tirefort ou Cécile Veyrat, Heurtebise ou Coko, Balmino ou Corbier,…, et croyez-moi je ne perds pas au change, bien au contraire !

Alors oui ! J’en ai marre de ne pas chanter mes chansons, et que rien ne soit fait pour que je puisse simplement avoir une chance de rencontrer mon public, vous savez, celui qui en a marre qu’on lui passe toujours les mêmes navets et qui ne sait presque plus qu’il existe autre chose, avec du goût, du sens, de la passion, du travail… de l’art, quoi ! J’adore !

Un premier seuil franchi par notre site

Pour la première fois notre site/blog vient de dépasser les 600 connexions sur le mois (618 exactement au 31 mars 2011). Un chiffre certes modeste par rapport aux « records » affichés par certains médias (plus de 120000 connexions affirme un quotidien régional bien connu), mais qui nous satisfait pleinement puisqu’il traduit l’intérêt croissant que rencontre cet outil de communication, précieux dans un temps où les médias traditionnels jouent de moins en moins leur rôle d’informateur au profit de commentaires dirigés… Soyez sûrs par exemple que rien de ce qui figure ici et qui appartient à la fois, comme il se doit, à l’information et au commentaire, ne figure dans les médias locaux.

Or donc bravo pour le seuil qui vient d’être franchi et qui était un de nos objectifs pour ce début d’année 2011… Plus de 600 connexions/mois cela veut dire en effet plus de 20 connexions par jour, et même si cela passe beaucoup par les moteurs de recherche et les sites référents comme le précise Google Analytics, cela veut dire un contact régulier désormais établi avec un public.

Pourrons-nous aller plus loin et atteindre très vite les 1000 connexions par mois ? Nous allons résolument nous y employer… Et merci pour vos encouragements !