Ricet Barrier, c’était la déconnade, l’oeil pétillant façon Dom Pérignon – à poil sous la bure – le sourire malicieux, genre écolier fripon, prompt à dégainer le verre pour un apéro kir ou communard, mais surtout c’était un artiste, un chanteur-poète comme on les aime ici, comme on en veut… Ah ! Oui ! Comme on en veut à la Camarde d’avoir fauché le troubadour !
Avec Ricet, on n’était pas dans le showbiz avec grand orchestre, paillettes et ricettes en body autour de lui… Juste une guitare, un banjo ou un ukulélé, et une voix, celle du canard Saturnin de nos enfances, et c’était parti, parti pour la poésie, l’émotion, l’humour avec juste ce qu’il fallait de gauloiseries pour se fendre un peu la pipe…
Adieu Ricet ! Si nous on a la larme à l’oeil, y’en a qui doivent se poiler au paradis !