Henri-Jean Servat… mon « ami »

Je ne l’écrirais pas au Midi Libre, mais le journaliste « ami des stars » Henri-Jean Servat dont on se souvient qu’il débuta à Montpellier – c’était au temps du Grand Odéon et des travestis brésiliens… – est actuellement l’objet d’une véritable cabale parce qu’il a osé dire ce qu’il pense des « prêtres chanteurs » (actuellement en tête de nombreux hit-parades).

Quoi ! Oser dire que l’Eglise fait des affaires commerciales qui n’ont rien à voir avec une détermination artistique… Quel scandale ! répètent à l’envie des lecteurs mal embouchés devant une telle liberté de ton. En plus il se trompe dans ses références religieuses, ajoutent certains.

J’avoue que dans son métier de servir la soupe aux stars du cinéma ou du music hall, voire aux têtes couronnées, Henri-Jean Servat n’est vraiment pas ma tasse de thé. Même quand il lui arrive de se moquer d’elles et de leurs excés, de leur incapacité à mesurer un seul instant ce qui se passe autour d’elles. (Je préfère nettement Stéphane Guillon – pas Bern, allons ! – dans le rôle du « guetteur »). Mais qu’on le tance pour avoir écrit que les prêtres chanteurs font des affaires (commerciales et idéologiques) et non de l’art… m’exaspère. Pour une fois qu’un journaliste se laisse aller à dire sa part de vérité… Vas-y Henri-Jean, montre aussi à tes collègues qu’on peut faire ce métier sans se renier, ni renier ses convictions…

Moi, je te ferais un seul reproche : d’oublier qu’aujourd’hui (curés ou diablesses) ils sont tous pareils : ils font avant tout des affaires ! Mais ce sera peut-être le sujet de ton prochain article ? Après tout y’a pas que la corrida pour déchaîner les passions.

Une pensée sur “Henri-Jean Servat… mon « ami »”

  1. IL est mensonger d’écrire que je sers la soupe aux gens du show-bizz. Et il est faux d’écrire que j’ai débuté à midi-Libre au temps du Grand Odéon. Où, accessoirement, je n’ai jamais vu de travestis brésiliens. Je suis rentré à Midi-Libre en 1975. Cela dit, merci pour le message de soutien et je n’ai, évidemment, rien à ôter au texte que j’ai écrit. Henry-Jean Servat

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